Malposition des paupières :
Entropion et Ectropion
Avec l’âge, le relâchement des tissus de soutien de la paupière peut entraîner des anomalies de position des paupières.
Deux types d’anomalies de position des paupières
L’ectropion : enroulement de la paupière vers l’extérieur.
L’entropion : enroulement de la paupière vers l’intérieur.
Quels symptômes ?
Les symptômes se manifestent par des rougeurs, un larmoiement ainsi que des irritations oculaires, liés à un frottement des cils contre l’œil en cas d’entropion, et à une exposition excessive de l’œil en cas d’ectropion.
Quel traitement ?
Ces deux anomalies de position des paupières peuvent être corrigées par un acte chirurgical consistant en une remise en tension des paupières.
L’intervention est réalisée sous anesthésie locale, en chirurgie ambulatoire, à la Polyclinique de Franche-Comté.
Les suites immédiates sont habituellement simples, marquées par un œdème de la paupière, parfois associé à un hématome, disparaissant spontanément en une dizaine de jours. Larmoiement et irritations modérées sont fréquents les premiers jours.
Le traitement postopératoire comporte l’instillation de collyres et l’application de pommades sur la cicatrice, associées à l’application de compresses glacées en cas d’œdème important.
Les fils sont ôtés en consultation entre 7 et 10 jours après l’intervention.
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Blépharoplastie
Avec le temps, le relâchement des tissus du visage peut aboutir à un excès de peau au niveau des paupières supérieures pouvant entraver le champ de vision.
Quelle prise en charge?
La blépharoplastie est une procédure chirurgicale dont le but est de réduire ces imperfections palpébrales et la gène fonctionnelle induite.
L’intervention n’est pas prise en charge par l’assurance maladie sauf si l’excès cutané de la paupière supérieure entraine une amputation du champ visuel.
La chirurgie est réalisée sous anesthésie locale, en ambulatoire.
Les suites immédiates sont habituellement simples, marquées par un œdème palpébral parfois associé à un hématome, de résorption spontanée en une dizaine de jours.
Le traitement post-opératoire comporte l’instillation de collyres et l’application de pommades sur les cicatrices, associées à l’application de compresses glacées en cas d’œdème important. Des troubles visuels sont fréquents les premiers jours (larmoiement, sécheresse oculaire, troubles de l’accommodation), de même que des difficultés pour fermer les paupières.
Les fils sont ôtés en consultation entre 7 et 10 jours post-opératoires.
Les cicatrices sont cachées dans le pli palpébral en paupière supérieure, sont situées 2 mm sous les cils en paupière inférieure, ou sont invisibles à la face interne de la paupière inférieure.
Ces cicatrices peuvent rester visibles pendant environ deux mois (rougeurs, indurations, petits kystes…), et pendant cette période, le patient doit éviter de s’exposer au soleil.
Les résultats définitifs sont jugés à 6 mois.
A signaler que malgré une opération bien conduite, certaines imperfections peuvent persister (plissements cutanés résiduels, cicatrices légèrement saillantes et colorées…).
Du fait de la nature de l’intervention, un résultat final exact ne peut être prédit, et aucune garantie d’un résultat spécifique ne peut être donnée.
Ptosis
Le ptosis est défini comme une chute de la paupière supérieure par impotence du muscle releveur de la paupière supérieure. Il peut être uni ou bilatéral. La cause la plus fréquente est le ptosis congénital (présent dès la naissance) mais il peut se rencontrer à tout âge.
Le but du traitement chirurgical est double, à la fois esthétique et fonctionnel en soulevant la paupière qui ampute le champ visuel supérieur.
L’anesthésie générale s’impose chez l’enfant. Chez l’adolescent ou l’adulte, l’anesthésie locale est préférable car elle facilite le réglage du niveau de la paupière pendant l’intervention.
Les interventions sont réalisées en chirurgie ambulatoire.
Les suites immédiates sont généralement simples, marquées par un œdème et un possible hématome spontanément résolutifs, accompagnés de difficultés à fermer les yeux. Il faut compter une dizaine de jours avant la reprise de la vie sociale ou scolaire.
Les résultats sont habituellement satisfaisants. Ils doivent être jugés à 6 mois de l’intervention. Une éventuelle reprise chirurgicale précoce ou à distance selon le type de ptosis ou en raison d’une insuffisance de résultats est possible dans 10 à 15% des cas. L’asymétrie palpébrale, notamment dans le regard vers le bas, est d’autant plus fréquente que l’opération a été unilatérale.